« Je veux que les générations futures connaissent leur histoire, leurs traditions, leur héritage. Je veux qu'ils puissent parler et comprendre la langue de leurs ancêtres. Je veux qu'ils soient fiers de leur culture et qu'ils la transmettent à leur tour. »

Ruben Makosi

Ruben Makosi, un des rares descendant des Arawaks. Les Arawaks ne seraient plus que 1.500 en Guyane.

Washiba, est le nom en Arawak de l’ébène vert, cet arbre qui pousse sur les plateaux guyanais. C’est le symbole et le nom du village en devenir pour lequel Ruben s’engage aujourd’hui.

Ruben est l’un des derniers à parler l’Arawak couramment. Fils de chaman avec une filiation tant par sa mère et son père, il est le dépositaire vivant d’une tradition en péril. Il a une responsabilité forte. Il en prend la charge aujourd’hui. Il a décidé de mettre son énergie au service de la transmission de la culture, de la langue, de l’architecture, de l’art de vivre Arawak. Il décide de donner vie au village « Washiba » à quelques kilomètres de Saint-Laurent du Maroni. Les chantiers démarrent actuellement, le chemin sera long mais certain.

Washiba sera aussi un lieu de vie avec des familles, un centre culturel, l’expression d’une culture vivante, comprise et respecter.

Les premiers travaux vont commencer en 2024 et l'associassion a besoin de soutien.

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