Aidons maryam à guérir de sa maladie grave !

esprits bienfaisants
Lancée le 04 juin 2016

8 740

collectés sur 55 600 €

15% atteint avec 152 participants

Fermée depuis le 7 janvier 2017

C’est avec le coeur serré que nous venons à vous pour vous exposer la situation difficile de Maryam*, 9 ans, atteinte d'une grave maladie du sang, et de sa famille.

En plus de la dure épreuve de Maryam touchée par une maladie mortelle, ses parents doivent désormais faire face à celle de la dette avec un peu plus de 55 000 euros aujourd'hui réclamée par l'hôpital qui a prit en charge la jeune fille lors de leur arrivée en France. Loin des leurs, sans ressources depuis plus de 2 ans, plongeant ainsi la maman et sa jeune fille dans une situation très précaire et instable, c'est désormais le poids de l'endettement et des pressions administratives qui vient écraser la maman de Maryam et sa petite famille qui se bat et fait tout pour s'en sortir.

« Prenez-la et emmenez-la sinon elle va mourir à petit feu… »

C’est en 2013 qu’une maladie grave du sang touche la petite Maryam et est diagnostiquée alors qu’elle est âgée de 7 ans. Étant donné qu’aucun traitement existe en Algérie, les parents décident et n’ont d’autre choix que de se rendre en France. La maman de Maryam, se souvient encore avec émotion des propos du médecin qui raisonnent encore en elle: « Prenez-la et emmenez-la sinon elle va mourir à petit feu… ». En effet, l’état de santé de Maryam se dégrade peu à peu et ses parents prennent la décision de faire une demande de visa pour la France après avoir revendu tous leurs biens. Maryam sera de suite prise en charge et hospitalisée, courant 2014, dans un centre hospitalier du sud de la France.

Maryam subit de lourds traitements alternant entre phases de chimiothérapie, de greffe de moelle osseuse, de complications médicales, etc. Pendant ce temps, le père n’a eu d’autre choix que de regagner l'Algérie pour travailler et s’occuper de leur autre enfant. La mère reste seule auprès de sa fille dont l’hospitalisation perdure encore à ce jour. Les choses ayant durées, et le protocole de soins pour Maryam ayant trainé, la mère se retrouve dans la difficulté et les économies sont rapidement épuisées... De plus, Maryam et sa mère n’ont pas de famille à proximité pour les aider. Elles sont seules et isolées sans ressources.

Au bout d’une année de présence en France, toujours sans revenus, la maman et sa jeune fille se débrouillent comme elles peuvent pour faire face à cette grave précarité notamment grâce à l’entraide qui s’organisent autour d’elles par des personnes qu’elles rencontrent et soucieuses de leurs problèmes. Le père resté en Algérie, quant à lui, ne peut couvrir l'intégralité des dépenses en France avec sa modique paye et les charges courantes dont il doit faire face sur place. Ce qu'il réussi à faire parvenir tant bien que mal à son épouse et leur fille est insuffisant, même pour subvenir à leurs besoins d'un point de vu alimentaire lorsque la conversion dinar/ euros s'effectue... Pour cela, la maman doit compter sur des dons alimentaires et parfois pécuniaires d'associations. 

 Le poids de la dette

Quelques mois plus tard, un nouveau choc s’abat sur la mère de famille et une difficulté vient s'ajouter aux autres lorsque l’hôpital l’informe qu’elle leur est redevable de la somme de 55 000 € pour des frais liés aux premiers mois d’hospitalisation de la petite. En effet, étant donné l'état dans lequel se trouvait la jeune fille qui risquait sa vie, ses parents ont trouvé normal de la faire entrer directement à l'hôpital lorsqu’ils sont arrivés en France. Les frais demandés à la mère correspondent donc à la période d'hospitalisation de la petite avant que la couverture sociale soit effective, soit 3 mois. Maryam a subit des séjours en soins protégés dans le service hématologie, un service où les frais sont élevés ce qui expliquerait le fort montant présent sur la facture. 

Aujourd'hui le couple ignore comment payer cette somme astronomique n'arrivant déjà pas à s'en sortir dans leur quotidien. De plus, la petite famille est déchirée avec, d'un côté une mère et une fille malade et, de l'autre, un père seul avec leur deuxième enfant... Maryam, quant à elle, n'est toujours pas guérie. Les médecins ne se risquent pas à se prononcer explicitement sur son état sachant aussi qu'il faut compter en moyenne 5 années de rémission après une greffe avec des risques de rechutes durant cette période.

En avril 2016, la maman de Maryam reçoit un nouveau courrier de la part de la trésorerie du CHU la mettant en demeure de payer la somme de 55 600 euros à l'établissement qui n'hésite pas à user de chantages et de moyens de pressions divers pour faire craquer la mère de famille. Après maintes discussions et médiations, Madame leur a pourtant exposé la situation compliquée dans laquelle elle se trouve elle et sa famille aujourd’hui, preuves à l’appuie (fiches de paies du mari, aucune aide sociale française,…) mais rien n'y fait et l'hôpital demande toujours à ce qu'elle rembourse l'intégralité de la somme. L’établissement sait pertinemment qu'elle est dans l'impasse et dans l'impossibilité de rembourser une somme aussi élevée n'ayant même pas de quoi acheter à manger pour elle et sa fille. Si elle ne paye pas sa dette, l’hôpital l’informe même, par l'intermédiaire de l'un de ses trésorier, qu'ils « contacteront le consulat français en Algérie pour faire dores et déjà opposition au visa de retour ». Étant donné que la petite Maryam a un protocole de soins de 5 années (jusqu'en mai 2020) cela signifie qu’elle serait interdite de séjour si la dette n'est pas remboursée rapidement. Et qui dit interdiction de séjour dit bien sûr plus de prise en charge au niveau du suivi et des soins sachant qu’il n’y en a aucun de ce type de proposer en Algérie. Seulement, quelques jours après et très récemment (en mai 2016), elle apprend par la trésorerie que l’opposition a déjà été adressée au consulat français en Algérie pour tous les membres de la famille. La mère et sa fille se retrouvent désormais bloquées ici et privées du reste de la famille. Comme prises en otage ! Le papa manque énormément à Maryam qui le voit peu et la maman manque aussi au jeune fils qui l'a à peine vu en 2 années de séparation…

Par ailleurs, des démarches et recours ont été fait par la maman concernant la dette mais ceux-ci restent peu fructueux pour le moment. Des avocats ont également été contactés mais ils ont averti la mère que cela allait engendrer de nouveaux frais. Il est clair que le problème de la dette ajouté aux autres tels que la maladie de Maryam, la précarité sociale, etc. pèsent très lourd sur le moral et même l'état de santé de la maman.

Cette famille ne doit pas être seule pour faire face à son lot d'épreuves et aujourd'hui plus que jamais elle doit être soutenu !

Sans un règlement rapide de la dette, la petite Maryam ne recevra bientôt plus de soins de l'hôpital ! En revanche, si nous participons à effacer la dette aujourd'hui réclamée à la famille, nous permettrons tous ensemble à Maryam de poursuivre sa prise en charge dans le but de l'aider à guérir de sa maladie !

Toute contribution petite comme grande est la bienvenue ! Merci également de diffuser le message et de contribuer à ce que cet appel soit connu par un grand nombre de personnes…

Fraternellement. 

* Le prénom de la jeune fille a été changé à la demande de la maman qui souhaite garder l’anonymat pour se préserver elle et sa famille. Les dates et lieux n'ont pas été précisés volontairement pour ainsi éviter d’aggraver la situation et de davantage détériorer les rapports, déjà compliqués, avec l’établissement de santé dont il est question dans cette affaire. Pour l'instant, elles ne préfèrent pas non plus montrer leurs visages et nous espérons que vous comprendrez leur choix... :-)

 

Cagnotte clôturée avec 153 participants
+ 79 €
Le 09 déc. 2016
par un anonyme
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Le 11 août 2016
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Le 11 août 2016
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