KIN ETELEMI TELEMI #2

Blidy
Lancée le 01 déc. 2023

56

collectés sur 25 000 €

0% atteint avec 4 participants

Fermée depuis le 16 mars 2024

Qui sommes nous ?

"KIN ETELEMI-TELEMI" est un festival urbain axé sur l'art de la performance reunissant plusieurs artistes de differentses disciplines du pays et d'ailleurs autour d'un concept établi enfin de créer un language commun au profit d'une exposition curatée et scenographiée dans une logique de White Cube. Une initiative du collectif Farata. 

La Deuxième édition ?

La deuxième édition de Kin-Etelemi-telemi s'articule autour du concept "LITAKA".

LITAKA

Durant les années 1990 à Kinshasa, ou même avant, parmi les jeux pour enfants en vogue était remarquée la présence des cerfs-volants, communément appelé Litaka, pratique ludique aujourd’hui quasiment disparue pour des raisons diverses. La richesse polysémique de ce mot, tiré en lingala, au-delà de son contexte de jeu, a donné de la voie à l’imagination artistique et a conduit le collectif Farata, dans le cadre de la deuxième édition du festival de performance, dénommé Kin-etelemi-telemi, à réfléchir sur la mise en place d’un cadre d’échanges et d’actions artistiques nourrit des substances du concept Litaka.

Litaka veut aussi dire têtard ; celui-ci constitue un stade de métamorphose et une larve nageuse chez certains amphibiens. Un spermatozoïde est aussi vu dans une certaine mesure comme tel. Toutes les facettes de ce concept renvoient aux origines. Du cerf-volant, en passant par les têtards vus dans tous les sens, il ressort l’idée de commencement ou de l’évolution. Outil d'étude et de loisir, le Cerf-volant a longtemps été utilisé par certains chercheurs pour faire des études approfondies et découvrir des secrets sur la foudre, l’atmosphère, etc.

Dans le contexte de cette édition, Farata utilise Litaka comme moyen de tabler sur les origines de l’art de la performance à Kinshasa, en particulier, et en RD Congo, en général. Il y aura donc des rencontres scientifiques, avec des experts (théoriciens, historiens, critiques d’art et artistes) de la place et d’ailleurs, qui ont semé ou expérimenté cette pratique dans le microcosme de l’art contemporain d’ici. Des actions performatives, sur la place publique, sont prévues et s’annoncent inventives, fortement nourries par le concept mère « Litaka », vu dans toutes ses métaphores.

DÉROULEMENT

Un projet qui arbore trois volets de mise en pratique dont : des colloques, des actions dans la cité et une grande exposition white cube.

A. Colloques

Il est question d’une colloques de deux jours autour des thematiques precités avec les artistes, les experts et les professionnelles de lart performance.

B. Des actions dans la cité

Les artistes vont présenter des performances dans la cité (commune de Selembao et Ngaliema etc.), et il y aura aussi des groupes invités, en dehors du collectif Farata, qui presteront. Des sapeurs de Kinshasa, des danseurs, des artisans, acrobates et toutes formes artistiques capables d’être mis en scène, sur la place publique avec une dose de performance, seront associés sous la direction artistique du projet en vue de créer une dynamique et une oeuvre d’art commune. Des performeurs venus d’autres cieux seront aussi envisagés. 

Des artistes visuels (photographes et vidéastes) y seront aussi invités. De même, il est prévu des ateliers pour enfants dans l’optique de l’apprentissage du bricolage et autres pratiques artistiques adaptées à leur contexte d’âge et de milieu. De même, des ateliers autour de l’art performance sont envisagés. 

Il est établi un programme d’activités qui se dérouleront durant le mois de Février 2024. Ce programme se présente comme suit :

Le 23 Février : 1er jour du colloque, rencontres scientifiques, avec des experts (théoriciens, historiens, critiques d’art et artistes) de la place et d’ailleurs suivi, d’une performance Hardcore ;

Le 24 Février : 2ième jour du colloque, rencontres scientifiques, avec des experts (théoriciens, historiens, critiques d’art et artistes) de la place et d’ailleurs, suivi d’une performance Hardcore ;

Le 25-26 Février : Le collectif FARATA va ouvrir les activités avec des performances dans la cité et d’autres artistes invités;

Le 27 Février : sera le jour de clôture des activités et tous les artistes du festival presteront soit sous forme de carnaval en envahissant les rues.

C. Une grande exposition white cube

Il sera ici question d’une exposition, dans une salle, qui sera consacrée à la présentation des costumes fabriqués et présentés dans la cité. Une présentation des costumes sous forme des sculptures car installés sur des mannequins. Les photos et vidéo artistiques qui seront produites, après la première partie, seront présentées dans cette exposition qui se déroulera quelques mois après les activités de rues, soit à la fin de l’année 2024.

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COLLECTIF FARATA 

Crée en 2016, cette structure regroupant des artistes multidisciplinaires vivant et travaillant à Kinshasa, le collectif Farata se veut acteur et non spectateur dans la vie active de la ville de Kinshasa. Il a, à son actif, plusieurs interventions dans la ville précitée et ailleurs. Il est composé de 6 membres, tous issus de l’école de Beaux-arts de Kinshasa, entre autre : Sarah Ndele, Flory Sinanduku, Junior Lohaka, Bobo Lomboto, Billy Ngalamulume, Azgard Itambo.

Dans leurs actions performatives, ces artistes mettent en premier lieu leurs corps, comme objet, allant foncièrement en l’encontre des codes classiques de l’art appris à l’école et prônant la liberté d’expression dans la recherche de nouveaux médiums expressifs. Il est à noter que ce collectif organise, luimême, un festival urbain (Kin-etelemi-telemi, Kinshasa Up ! Kinshasa debout…) qu’il autofinance jusque-là.

Le corps ! Ce dernier est utilisé pour exécuter des performances hardcore et celles qui épousent des formes loufoques, dans les rues de Kinshasa, surtout dans celles reculées où l’artistique ne se conjugue pas tel qu’au centre-ville (Gombe) où tout est souvent organisé pour un public averti dans une logique élitaire de white cube.

Ils cherchent à toucher un public non initié et le parler à travers des codes tels que des supports portables(costumes) fabriqués à travers des matériaux de récupérations glanés soit dans des poubelles (ustensiles et objets usuels jetés), soit achetés dans des magasins ou pharmacies (seringues…).

Cette approche, de récupération et de recyclage, rime avec le nom Farata, qui est puisé de l’argot de la langue Lingala, veut littéralement dire « matière fécale ». Une métaphore qui table sur le rejet après consommation. Ces artistes tablent sur le manque, le désintéressement, le désuétude, la pollution physique et abstraite, dans la société mondiale, en général, et kinoise en particulier tout en y relevant du positif . Une logique qui leur pousse à fabriquer des costumes qui font d’eux des sculptures ambulantes s’adressant à des foules qui reconnaissent les objets qui les composent en créant des interactions vives et en drainant des foules qui au finish vont rester avec une idée…

L’autre volet si capital de leur travail consiste à mettre en exergue le coté actif et créatif, de la ville de Kinshasa et de la RD Congo, aux antipodes de la logique chaotique prônée officiellement, en primeur, par certaines autres voix négativistes. Dans cette ville créative et active, résistant aux chocs initiés par la mauvaise politique nationale, ces artistes montrent le coté louable des habitants de cette ville, à travers leurs oeuvres, pour dire qu’ici aussi les choses se font !

Contacts : 

Téléphone : +243 970614022 / 817559126

Email :

Liens réseaux sociaux : 

https://instagram.com/collectif_farata?igshid=MzNlNGNkZWQ4Mg==

https://web.facebook.com/profile.php?id=100068692112262

Chaine Youtube : https://www.youtube.com/@collectiffarata5052

Cagnotte clôturée avec 5 participants
privé
Le 15 janv. 2024
par Antoine Besse
+ 20 €
Le 21 déc. 2023
par Mj
Votre initiative est importante, gardez le cap !
+ 10 €
Le 14 déc. 2023
par Abel Wenga
Courage à vous
+ 10 €
Le 11 déc. 2023
par Azgard Itambo
+ 1 €
Le 01 déc. 2023
par Peter Miyalu
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