J’ai fait de la natation de mes 7 à mes 14 ans, deux fois par jour, tous les jours. C’est l’unique sport que je connais vraiment. Nager d’un bout à l’autre de la piscine, à compter les longueurs, les mètres, les temps, les respirations et les mouvements de bras. Mon enfance, mes amitiés et mes premiers amours sentent le chlore et sont teints en bleu. 

Après 24 ans d’inexistence sportive, je suis revenue à la piscine. Pas pour le plaisir, mais par obéissance. Le médecin qui supervise mon traitement (il y a un certain temps, je suis tombée gravement malade), m’a ordonné de faire du sport au moins deux fois par semaine.

Pour replonger vraiment dans l’eau, il me fallait un coach. J’ai donc passé un coup de fil à un pote de mes années de natation qui a terminé sa carrière sportive quelque part entre les Championnats du monde et l’obtention de dix records de Pologne. Il fait deux mètres de haut et possède une page Wikipédia. Il est aussi très sympa, alors il a accepté de préparer mes entrainements.

C’était il y a un an. Depuis, je fais des progrès, je me suis inscrite au club de ma ville dont je représente les couleurs lors de compétitions – en tant que Polonaise en France, où j’habite. Je nage dans la catégorie « masters », pour les personnes de plus de 25 ans. Dans son cadre, il y a des sous-catégories d’âge (la mienne, c’est C3).

Depuis ma jeunesse de nageuse – qui date du milieu des années 1990 – bien des choses ont changé dans ce sport : la technique du plongeon, la technologie des combinaisons de natation, les exercices d’entrainement, la tactique pour atteindre les objectifs fixés. En revanche, le goût de la victoire n’a pas changé. Sur 100 mètres papillon, je suis aujourd’hui 5ème en Ile-de-France et 15ème en France. Le sport s’est avéré pour moi une véritable lutte avec mon corps, pour repousser toujours plus loin les limites de ses capacités. Et pour atteindre mes buts.

Or, ceux-ci sont toujours nouveaux.

Je me suis qualifiée pour les Championnats du monde Masters. Ils ont lieux tous les deux ans, dont cette année – au Japon, en août, dans les mêmes piscines que le Championnat des nageurs professionnels. Que je sois damnée si je ne reviens pas avec une médaille ! Les distances que je nage sont : le 50 et le 100 mètres papillon, ainsi que le 100 mètres nage libre.

Cependant, comme avec mon mari nous n’avons absolument pas l’argent pour financer ce voyage (seule, je ne pars pas !), nous faisons des cagnottes, des enveloppes et nous cherchons des sponsors. Chaque sou compte, rien qu’une combinaison de natation professionnelle coûte 400 euros ! Donc, si jamais vous voulez contribuer à la cause, n’hésitez pas.

Qui suis-je ?

On pourrait sans doute dire beaucoup de choses à mon sujet, mais pour les besoins de cette cagnotte, les informations essentielles, c’est que je suis Polonaise inscrite au club Dauphins de Meudon. Jeune, j’ai été nageuse du merveilleux club MKS Trójka Łódź en Pologne. En 1997, j’ai été appelée en équipe nationale en tant que championne et vice-championne de Pologne junior en papillon.

Mes chronos actuels sont disponibles sur mon profil sur la page de la Fédération française de natation : https://ffn.extranat.fr/webffn/nat_recherche.php?idact=mtr&idrch_id=4018450&idbas=25