Nous cloturons la caisse de grève aujourd'hui.

La caisse de grève sera répartie également - au prorata du temps de travail inscrit au contrat de travail - entre les grévistes qui ont mené la grève durant les 32 jours. 

Un grnad merci à tous pour le soutien et la solidarité avec le combat des agents de sécurité Korporate

La presse parle du combat des agents Korporate, article publié vendredi 17 février 2023

https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/170223/32-jours-de-greve-la-cite-de-l-architecture-pour-denoncer-la-sous-traitance-dans-la-securite

Les agents ont repris le travail le 2 février suite à l'annonce d'une médiation du ministère du travail.

Un premier rendez-vous de médiation avec l'inspection du travail a eu lieu le mercredi 8 février. Depuis nous sommes dans l'attente d'un projet de protocole de sortie de crise.

Une médiation du ministère du travail est en cours ;

Nous sommes dans l'attente d'un premier rendez-vous de négociation

Un article dans le monde parle de la grève des agents de Korporate à la Cité de l'architecture et du patrimoine

https://www.lemonde.fr/emploi/article/2023/01/27/la-cite-de-l-architecture-en-greve-depuis-pres-d-un-mois_6159567_1698637.html

Chronologie 

• Les salariés de la sécurité repris par Korporate sont en grève depuis le 1er janvier. (préavis de grève déposé par la CFTC le 27 décembre 2022)

• La Cité de l'architecture et du patrimoine a été fermée au public du 2 au 6 janvier.  

• Pour contourner la grève et ouvrir l’établissement dès le 7 janvier, KORPORATE, avec l’accord de la direction de la Cité de l’architecture et du patrimoine, fait appel à des sous-traitants qui ne connaissent pas l’établissement.  

• La direction de la Cité estime que cette ouverture se fait dans des "conditions minimales" de sécurité, admettant ainsi que celles-ci n'atteignent pas celles prévues au marché. En effet, de nombreux manquements ont été relevés que la direction minimise. La Cité avait et a encore un levier pour mettre la pression sur une société qui ne cherche que son profit : des pénalités. Or, elle refuse de les appliquer, jouant ainsi le jeu de Korporate, ne défendant pas les agents qui ne demandent qu'à rester à la Cité, et participe ainsi à l'enlisement du mouvement. 

• Après une première réunion le 3 janvier qui n'a rien donné (protocole du 6/1 refusé par les agents), Korporate a refusé de reprendre contact avec les grévistes jusqu'au 13 janvier au soir. Sous la pression du ministère de la Culture, Korporate refixe un rendez-vous aux agents pour le 17 janvier, soit 4 jours (de grève) plus tard.  

• À l'issue de la réunion du 17 janvier, les agents étaient confiants, la direction de Korporate avait accepté oralement la plupart des revendications, à part le paiement des primes de mobilité et le paiement des jours de grève. Devant le refus de Korporate d'écrire et de signer avec eux un protocole sur place et sur le moment, les salariés ont rédigé le soir même, un projet de protocole, que Korporate a ignoré en renvoyant le 18 janvier un nouveau protocole reprenant quasiment les mêmes termes que celui du 6 janvier. 

• Un blocage de la Cité a été organisé lundi 23 janvier. Le soir, la direction de la Cité a annoncé que Korporate accepterait la médiation de l'inspection du travail que la CGT avait sollicitée dès le 20 janvier. 

Depuis les grévistes continuent de tenir la piquet de grève devant la Cité de l'architecture et du patrimoine.