Nous sommes partis au sud de l’Iran à Lar plus précisément, nous avons eu de la chance d’être accompagné par Mohamed.
C’est lui qui s’occupe de ces villages aux alentours de Lar, il suit avec attention la situation de chaque famille.

A chaque fois que nous frappions à la porte de ces familles, la première question destinée à l’enfant était : « en quelle classe est tu ? »

Il y’avait deux réponses communes : Nous ne sommes jamais allés à l’école ou bien Nous partons à l’école mais cela fait plus d’un an que nous avons pas eu accès aux cours car tout est en ligne à cause du corona et nous n’avons pas d’ordinateur.

C’était triste de voir que les enfants de ces villages n’ont pas accès à l’éducation. Dans les pays occidentaux l’enseignement en ligne peut être à la faveur des enfants contrairement à ici en Iran.
Aucune promesse d’avenir ne pouvait voir le jour dans leurs sombres maisons et pourtant l’ambition de ces enfants me donnent de l’espoir.

Il faut également savoir que les villages en Iran ne vivent que de l’agriculture, et il ni y’a qu’un mot que différencie un village pauvre et un village normal c’est l’EAU.

Et pratiquement beaucoup de villages dans le sud n’ont pas accès à l’eau donc ils ont aucune cultures, mis à part la culture de dattes et d’oranges. Le sud de l’Iran manque d’énorme infrastructures.

Si les familles doivent aller chez un docteur ils doivent se rendre à 4 heures de Lar dans la ville de Shiraz.

Nous avons également vu plusieurs familles qui n’avaient pas de douche et de toilettes, ou bien s’ils en avaient, ce n’était pas du tout en norme donc ils nous racontaient que plusieurs fois ils voyaient des serpents traverser les toilettes.

Bien évidemment la situation des couples âgées nous laissait sans mots… La situation des familles qui ont des enfants handicapés également.

Nos objectifs pouvoir donner l’accès à l’éducation aux enfants, construire des toilettes en normes pour les couples âgées, pouvoir financer les traitements des enfants handicapés ou bien fournir un équipement adéquat dans leurs maisons.