Soutien aux 9 de l'UNEF Nanterre
Lancée le 03 oct. 2022
479 €
collectés avec 19 participants
Fermée depuis le 7 mai 2023
Pour avoir réussi à inscrire plus de 70 jeunes après 9 mois d’occupation et de lutte...
Le président de l’université de Nanterre veut interdire l’UNEF !
ARRÊT DES POURSUITES !
Depuis plusieurs mois, le président de l’Université Paris-Nanterre, M. Gervais-Lambony, cherche à interdire l’UNEF Nanterre. Il fait convoquer en section disciplinaire 9 élus étudiants de l’UNEF, dont la quasi intégralité de la direction de l’UNEF Nanterre (son président, sa vice-présidente, sa secrétaire générale et son trésorier notamment) ! En attente de la décision de la section disciplinaire, il a interdit d’accès à l’université ces 9 militants.
Pire encore, afin de se garantir une juridiction favorable, le président a demandé à ce que les militants ne soient pas jugés par leur université mais par la section disciplinaire d’une autre université : celle de Marne la Vallée ! Il s’agit d’une tentative scandaleuse de contourner les instances élues et représentatives de Nanterre car la présidence craint l’opinion des étudiants et personnels ! Elle a peur de la représentativité issue des urnes lors des dernières élections universitaires à Nanterre !
Avec cette procédure, M. Gervais-Lambony et sa présidence tentent de faire interdire et disparaitre le syndicat et son activité sur l’université de Nanterre ! C’est un niveau de répression rarement atteint à l’encontre d’une organisation syndicale étudiante.
Le président de la fac veut faire taire l’UNEF car nous combattons fermement la sélection à la fac, et que nous avons mené 9 mois d’occupation l’année dernière pour inscrire des étudiants refusés à l’université. Cette lutte contre la sélection a permis in fine l’inscription de 75 étudiants l’année dernière. Gervais-Lambony réprime pour pouvoir imposer aux étudiants de Nanterre ses plans sélectifs et de casse des droits étudiants.
Pour réprimer la lutte des sans-facs et l’activité du syndicat, la Présidence a dépensé plus de 500 000 € en vigiles privés qui ont été déployés contre les sans-facs et leurs soutiens ! Des vigiles qui empêchent aujourd’hui encore les syndicalistes de l’UNEF d’accéder librement aux bâtiments, et contrôlent l’ensemble des accès à l’université ! Des vidéos de harcèlement d’élus étudiants, d’intimidations de la part de vigiles ne manquent pas, sans la moindre réaction de la présidence pour faire cesser ces agissements.
S’opposer à la sélection et défendre le droit d’étudier n’est ni un délit, ni un crime, ni une faute disciplinaire. Les étudiants sans-facs subissent les frais d’une sélection discriminante qui exclut en premier lieu les jeunes issus des classes populaires et de l’immigration. Nous exigeons l’arrêt de toutes les poursuites contre l’UNEF, que l’interdiction d’accès cesse et que des négociations s’ouvrent afin de trouver une issue à cette mobilisation !
Ces poursuites entrainent de très nombreuses dépenses en terme de frais de justice. La solidarité financière et politique la plus large doit s’exprimer vis-à-vis des militants de l’UNEF réprimés ! L’UNEF revendique l’arrêt des poursuites et des interdictions d’accès !